« Tout est énergie et vibration. Nos organes, nos cellules, vibrent dans un immense océan d’énergie en mouvement constant. Parmi les ondes vibratoires, les basses fréquences ont des vertus thérapeutiques reconnues. »

Tel est le mantra d'AudioVitality, un centre lausannois à la technologie révolutionnaire, et dépositaire d'une banque de « plus de 1'000 sons vibratoires basse fréquence brevetés, classifiés et personnalisés ».

Dans ce cadre, notre objectif était d'intervenir d'une manière qui soit la moins intrusive possible. En proposant une esthétique fluide, faite de vides et de transparence, en tablant sur une gamme chromatique relativement neutre, mais sans tomber dans l'hygiénique. AudioVitality n'est pas un hôpital ou un cabinet médical à proprement parler, plutôt un centre qui promet de « maximiser le potentiel de votre corps ». Ainsi, le rythme des ondes – fait de vagues et de creux, de flux et de reflux, a guidé nos propositions. Ici avec un banc à l'esthétique minimaliste qui ondule le long d'un mur et fait écho à deux fauteuils Arper qui semblent comme à l'écoute. Là avec un serpent lumineux qui traverse l'espace de part en part, et surmonte un plateau immensément allongé, comme un pont suspendu entre deux points d'attache éloignés mais reliés. Nous avons privilégié les flux, le flow si l'on veut, une continuité entre les espaces, en créant le moins d'interférences possibles (si l'on fait abstraction d'éléments statiques incontournables). Un aménagement qui, pour se conformer aux effets de cette technologie thérapeutique, soit la plus  « naturelle et non invasive » possible. Le point de départ d'un branding architectural qui entre en résonance avec la ligne graphique développée par l'agence Hymn.

Les murs sont volontairement laissés en blanc, les nuances de gris aussi discrètes que la couleur d'une souris, les éclairages orientés, dirigés, comme invisibilisés. Le plafond, plus industriel que reéllement technique, a été conservé dans son état brut, mais passé aux mêmes couleurs afin d'en adoucir les aspérités constructives. Les espaces privatifs aux vitres transparentes – des salons d'objectivation – sont comme des cellules vivantes, organiques, forcément transparentes. S'il s'agit de studios de soins, ceux-ci ont été évidemment soustraits aux regards extérieurs. Plus qu'à une volonté d'accumulation ou de surenchère, nous avons procédé à un design de soustraction, en référence au travail de Dieter Rams, où le moins est l'ami du mieux.

 

« I only want good vibes 'round me tonight
No negativity in my life
Just good vibes, that's what I like »
HRVY, Matoma – Good Vibes

© photos: Daniela & Tonatiuh / © images de synthèse: Atelier Nova

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